Épisode 11 : L’AMAP Karaez

Épisode 11 : L’AMAP Karaez

Date d’enregistrement :

29 mars 2021.

Lieu d’enregistrement :

L’ADRAMAR, hangar à tabac, chaussée des corsaires, Saint-Malo (35).

 

Chapitre 1 : Dix années d’AMAP à Carhaix

« Beaucoup de personnes viennent dans notre AMAP parce qu’ils ne connaissent pas la région. Ils arrivent ici pour un travail […] et sont très contents, car ils vont trouver un beau réseau d’amapien·ne·s, mais aussi de bons produits. »

L’AMAP Karaez voit le jour il y a 10 ans. Une initiative née d’un groupe de voisin·e·s autour de petits product·eur·rice·s bio. Désormais, c’est entre 40 et 50 amapien·ne·s qui se ravitaillent tous les mardis auprès de l’association.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Valérie Gobillard, membre de l’AMAP Karaez depuis sa création et désormais présidente de l’association.

Giovanni Spatuzzi, un des producteurs de l’AMAP Karaez et maraîcher à Spézet (29).

Chapitre 2 : Échanger de recettes contre le gaspillage

« On fait vraiment découvrir des recettes aux uns et aux autres, et nous-même, on découvre des recettes ! »

Varier les légumes participe à une culture résiliente. Alors pour changer les habitudes, il faut que ces produits soient de qualité et à des prix corrects. Mais il faut également savoir les cuisiner : c’est là que l’entraide et l’échange aiguillent les amapien·ne·s pour se mettre à apprécier tous les légumes !

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Valérie Gobillard, membre de l’AMAP Karaez depuis sa création et désormais présidente de l’association.

Giovanni Spatuzzi, un des producteurs de l’AMAP Karaez et maraîcher à Spézet (29).

Chapitre 3 : Cultiver au plus juste pour éviter le gaspillage

« Il n’y a pas vraiment de pertes ici à la ferme. On est sur une petite surface, 2 hectares 5 […] il n’y a pas de surproduction. »

Vendre ses produits à une AMAP, c’est pouvoir calculer sur six mois ce que l’on va devoir produire. Une méthode qui évite tout gaspillage : l’on ne produit que ce que l’on va vendre. Et le cas échéant, l’on donne ses légumes à ceux qui en ont besoin…

Personnage :

Giovanni Spatuzzi, un des producteurs de l’AMAP Karaez et maraîcher à Spézet (29).

Chapitre 4 : L’implication au local

« Il y a un taux de suicide qui est tellement important chez les agriculteurs conventionnels que l’on ne peut pas, ne pas s’interroger sur ce mode de vie. »

S’impliquer au local c’est essentiel pour l’association. Que ce soit lors d’évènements, comme le marché biologique ou en échangeant lors de projections de film. De la même façon, qu’il est important de maintenir le dialogue avec les producteurs conventionnels malgré les différences de fond.

Personnage :

Valérie Gobillard, membre de l’AMAP Karaez depuis sa création et désormais présidente de l’association.

Chapitre 5 : Intrinsèquement anti-gaspillage

« Le principe même de l’AMAP, c’est pour éviter le gaspillage […] Ce qui arrive à notre AMAP repart systématiquement chez les gens. »

Dans les AMAP, le gaspillage n’existe pas. Grâce au principe des commandes, le producteur ne sort de terre que ce qui est prévu. Et si les légumes sont tordus, c’est bien aussi !

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Valérie Gobillard, membre de l’AMAP Karaez depuis sa création et désormais présidente de l’association.

Giovanni Spatuzzi, un des producteurs de l’AMAP Karaez et maraîcher à Spézet (29).

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L’auteur

Attiré depuis toujours par la radio, Gaël Le Du a d’abord travaillé dans le développement local et culturel. Il rejoint Radio Bro Gwened (radio bilingue : breton et français, basée à Pontivy), pour la particularité des valeurs qu’elle porte : la volonté d’être alternative, proche de son territoire tout en étant curieuse ce qu’il se passe ailleurs. Il en devient son directeur en 2017.

Dates d’enregistrement :

Printemps 2022.

Lieu d’enregistrement :

Carhaix ; Spézet (29).