Épisode 6 : Le tourisme peut-il être respectueux de l’environnement en presqu’île de Crozon ?

Épisode 6 : Le tourisme peut-il être respectueux de l’environnement en presqu’île de Crozon ?

Photographies © CORLAB

Chapitre 1 : Tourisme et environnement, la difficile équation

« On ne se rend pas compte comme ça, mais même avec nos simples pieds, on peut abîmer la végétation. 

En presqu’île de Crozon, la surfréquentation est une problématique importante pour les milieux naturels. Avec un constat supplémentaire, l’on utilise beaucoup la voiture. Une des solutions proposées serait de labelliser le territoire en Grand Site de France. Comme l’a été en 2004 la pointe du Raz. Cette Opération Grand Site permettrait la mise en valeur et la protection de la faune et de la flore grâce à des financements de l’État.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Ségolène Guéguen, chargée de mission Natura 2000 à la communauté de commune de la Presqu’île de Crozon.

Cécile et Claire, deux habitantes de la Presqu’île de Crozon, citoyennes mobilisées du territoire.

Chapitre 2 : Concilier activité humaine et préservation des espaces naturels

« Le confinement a été un paradis pour la faune et la flore, qui s’est très fortement reconstituée. »

La présence humaine abîme. Alors, pour protéger le territoire, de nombreux partenaires agissent comme le Parc Naturel Régional d’Armorique, le Conservatoire du Littoral, le parc marin d’Iroise ou encore les professionnels de Natura 2000.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Gaëlle Vigouroux, vice-présidente du Parc naturel régional d’Armorique.

Ségolène Guéguen, chargée de mission Natura 2000 à la communauté de commune de la Presqu’île de Crozon.

Chapitre 3 : Réfléchir à une autre façon de consommer le territoire

« La gestion du tourisme de masse, c’est de rajouter des contraintes. »

L’économie touristique marche très bien en Presqu’île de Crozon, au point où le territoire arrive à la limite de ses capacités d’accueil. Alors pour veiller au respect et à l’équilibre de celui-ci, les élus réfléchissent à des solutions sur le long terme. Comme inciter à découvrir les différents lieux du secteur et pas seulement les plages. Au centre de cela, l’épineuse question des voitures… et de la mobilité.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Patrick Berthelot élu en charge du tourisme à la communauté de commune de la presqu’île de Crozon.

Gaëlle Vigouroux, vice-présidente du Parc naturel régional d’Armorique.

Chapitre 4 : Expliquer le paysage pour le respecter

« Un milieu naturel ça évolue tout le temps. »

Apprendre et comprendre le paysage, c’est une façon de le valoriser et de le protéger. Si l’on connaît un lieu, on le respecte. Découvrir en s’amusant est une des façons les plus efficaces pour s’instruire. Ce qu’a bien compris l’association Dizolo. Elle propose des activités sportives en Presqu’île de Crozon-Aulne Maritime, tout en expliquant aux touristes le cadre dans lequel ils les pratiquent. Exemple : si je fais du canoë sur une rivière, encore faut-il connaître son nom et son type (d’eau douce ou maritime ?). Une façon concrète de découvrir la nature.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Gaëlle Vigouroux, vice-présidente du Parc naturel régional d’Armorique.

Maël Pacé, guide de randonnée et moniteur de kayak à Dizolo nature.

Chapitre 5 : Vers un tourisme durable et social ?

« On est sur le respect en général. Le respect des gens les uns pour les autres, quelle que soit la différence. Et évidemment le respect du territoire. »

À l’association La Soupape, on souhaite proposer un tourisme solidaire sur le territoire de la Presqu’île de Crozon. L’occasion de le repenser pour aller vers le durable et le social. Une démarche étonnante et innovante que les membres de l’association expliquent au micro de Jeanne Blanchard.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Gaëlle Vigouroux, vice-présidente du Parc naturel régional d’Armorique.

Céline Philippe, éducatrice spécialisée et co-fondatrice de La soupape.

Thierry Le Tellier, éducateur de jeunes enfants à la retraite et co-créateur de La Soupape.

L’autrice

Après une licence de sociologie, Jeanne Blanchard a effectué, l’année dernière, un service civique au sein de Radio Évasion. Elle vient de signer pour une nouvelle année, en tant que réalisatrice de reportages et animatrice d’ateliers radio.

Date d’enregistrement :

Mai 2021.

Lieux d’enregistrement :

Crozon, Locaux de Radio Évasion au Faou, Trégarvan (29).