Épisode 8 : Le Shom

Épisode 8 : Le Shom

Chapitre 1 : Trois siècles d’hydrographie

« Notre travail c’est de continuer les mesures. Alors, on pourrait se dire  » mais ça a déjà été fait, ça fait 300 ans maintenant que vous travaillez ! « . Oui, mais les fonds marins changent continuellement, donc c’est un éternel recommencement. »

Morgane Durrenbach commence sa découverte du Shom aux Ateliers des Capucins, où s’est tenue une exposition sur les 300 ans de la structure entre 2020 et 2021. Les visiteurs y étaient accueillis par le buste de Charles-François Beautemps-Beaupré, le père de l’hydrographie moderne. Trois siècles d’hydrographie à la française et de mesures des éléments marins. Des données importantes et des techniques qui n’ont cessé d’évoluer ! Comme la révolution de l’acoustique : la propagation du son dans l’eau, qui vient remplacer la mesure des profondeurs au plomb ou au câble au cours du XXe siècle.

Personnage :

Nicolas Weber, responsable des relations publiques au Shom.

Chapitre 2 : Les missions du Shom

« Les océans c’est quelque chose de complexe, ce n’est pas une grande bassine d’eau un peu informe. C’est assez complexe, avec des couches différentes, des températures, des salinités différentes. »

Quelles sont les missions du Shom ? Outre la cartographie précise et pour tous, il y a le soutien à la défense et aux forces armées. Car la structure est un service public sous la tutelle du ministère des Armées. Mais les 300 ans de données collectées (et qui continuent à être collectées) servent également à la gestion du littoral, à connaître les marées, à la délimitation maritime… Tout un pan du travail du Shom sert donc à décrire l’évolution des océans.

Personnage :

Nicolas Weber, responsable des relations publiques au Shom.

Chapitre 3 : L’acquisition des données

« L’intérêt de l’étude de l’acoustique il est clairement double, il est d’une part lié à la connaissance de ce qui va habiter dans l’océan, mais aussi à l’environnement lui-même : comment le son va-t-il se propager ? »

Direction le port militaire, en contrebas du château à Brest, où se trouve le plus ancien marégraphe de France ! 300 ans d’enregistrement des hauteurs d’eau : des données précieuses. Bathymétrie, nature des fonds marins, niveau de la mer, courants, acoustique sous-marine : pour collecter ces informations sur la mer et le littoral, le Shom met en œuvre un ensemble de moyens océanographiques et hydrographiques pour décrire l’environnement physique marin et son évolution.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Nicolas Weber, responsable des relations publiques au Shom.

Pascal Le Du, travaille au département de la marée-courant au Shom.

Gildas Quéméneur, hydrographe, service communication au Shom.

Florent Le Courtois, docteur en acoustique au Shom.

Chapitre 4 : L’accès aux données du Shom

« Data Shom, c’est le portail du Shom, qui présente l’ensemble des données numériques accessibles à tout usager de la mer. »

Assurer la diffusion des données collectées fait partie des missions du Shom. Cartographie marine, horaire des marées, risques littoraux : ces bases de données de référence s’adressent autant aux politiques publiques de la mer et du littoral, qu’au grand public.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Sylvie Fabian, responsable marketing au Shom.

Gildas Quéméneur, hydrographe, service communication au Shom.

Chapitre 5 : À l’école du Shom

« Vous voyez que les débouchés de cette formation sont assez divers, vous pouvez trouver du travail dans l’industrie pétrolière, offshore, l’hydrographie portière et fluviale… »

Pour ce dernier épisode, notre reportrice est partie écouter un cours de Ronan Leroy, à l’école du Shom. L’établissement qui date de 1973 est unique en son genre, il forme les futurs hydrographes, militaires et civiles, pour mieux répondre aux enjeux du littoral et de la mer de demain. Morgane Durrenbach a pu recueillir les paroles de ces étudiants, dont les parcours seront aussi variés que les tonalités de voix que l’on entend.

Personnage :

Ronan Leroy, ingénieur et directeur de l’enseignement de l’école du Shom.

L’autrice

De bénévole à service civique, jusqu’à y être embauchée, Morgane Durrenbach a activement participé au développement de Radio U ainsi qu’à son rayonnement ces dernières années. La coordinatrice historique de la radio y  a aussi produit de nombreux reportages, animé de nombreuses émissions, toujours avec talent et passion.

Dates d’enregistrement :

Août et septembre 2021.

Lieux d’enregistrement :

Le port de Brest, l’école du Shom, les bureaux du Shom et l’exposition aux Capucins pour célébrer les 300 ans du Shom, à Brest (29).