Épisode 3 : Du foin dans les sabots

Épisode 3 : Du foin dans les sabots

Chapitre 1 : Une aventure familiale

« On trouvait ça presque dommage que ça parte dans l’industrie, il y avait quelque chose à faire en transformation laitière. »

Du foin dans les sabots, c’est avant tout une aventure familiale et puis l’envie de faire sens. L’idée : puisque l’on produit pourquoi ne pas aussi transformer sur place ? Pas de lait exogène, pas d’arôme de fruit, tout est naturel. Et ça fait vivre neuf personnes. Vincent Queniat nous explique la genèse du Foin dans les sabots. Comment on décide de prendre en charge une ferme pour la transformer en circuit court. 

Personnage :

Vincent Queniat, membre de la SARL “Du foin dans les sabots”, éleveur de poulet et de porc.

Chapitre 2 : Du lait de foin

« Le maïs, c’est sécurisant […] t’as pas beaucoup de risque avec le maïs en termes de quantité de stock pour passer l’hiver. »

En 10 ans, la surface des fermes bio en France est passée de 50 000 ha à 142 000 ha. Une croissance importante, mais à relativiser. En Bretagne, ce sont les productions de lait et de légume qui sont le plus concernés par ce phénomène. Ici, la ferme est passée en bio depuis 2011. L’idée est désormais d’être autonome : de se passer du maïs et de ne plus importer la nourriture les bêtes. La SARL a opté pour du foin, qu’ils produisent eux-mêmes. Plusieurs coupes, dès le printemps, qui sont séchées dans leur propre séchoir. Un investissement, mais qui vaut le coup. Vincent Queniat nous explique le processus.

Personnage :

Vincent Queniat, membre de la SARL “Du foin dans les sabots”, éleveur de poulet et de porc.

Chapitre 3 : Une gamme produite localement

« On fait de multiples petits lots par an, plutôt que trois lots par an […] on souhaitait pouvoir en proposer (du poulet) toutes les semaines. »

Vincent Queniat élève également du porc et des poulets. Son envie était de produire une gamme faite localement, qui puisse alimenter leur magasin chaque semaine. Grace à un système de rotation, ça fonctionne : tous les sept jours, une centaine de poulets et deux porcs s’en vont. Un procédé rythmé et régulier.

Personnage :

Vincent Queniat, membre de la SARL “Du foin dans les sabots”, éleveur de poulet et de porc.

Chapitre 4 : L’autonomie comme objectif

« J’ai pas trouvé mieux pour l’instant. J’aimerais bien être un peu plus autonome. »

Les porcs sont nourris avec les déchets de la production de fromage : le petit-lait et des céréales produites sur la ferme. Un circuit vertueux, qui mène à l’autonomie pour nourrir les bêtes. Un équilibre qu’il manque encore dans l’élevage des volailles…

Personnage :

Vincent Queniat, membre de la SARL “Du foin dans les sabots”, éleveur de poulet et de porc.

Chapitre 5 : Transformation et circuit court

« Ce n’est pas le prix du bio qui est haut, c’est le prix du conventionnel qui est extrêmement, extrêmement bas. D’ailleurs, ça se fait à crédit pour moi. »

La ferme a transformé dans les 130 000 litres de lait en 2020. De quoi alimenter les restaurants collectifs que l’équipe fournit. Entre 40 et 50 structures, beaucoup de scolaires, dans le grand Trégor, jusqu’à Roscoff.

Personnage :

Vincent Queniat, membre de la SARL “Du foin dans les sabots”, éleveur de poulet et de porc.

RKB - CORLAB

L’auteur

Anthony Guignard a été en service civique à l’antenne de Radio Kreiz Breizh (22) durant la saison 2020-2021. Entre deux reportages, il y a développé les liens entre la radio et les écoles du Centre Bretagne et du Trégor.

Date d’enregistrement :

2021.

Lieu d’enregistrement :

Guerlesquin (29).