Épisode 1 : Le Tara,

un navire océanographique

Épisode 1 : Le Tara,

un navire océanographique

Photographies © Fondation Tara

Chapitre 1 : Un voilier à la dérive

« L’idée, c’était de refaire une expédition comme Darwin, mais sur le tout petit. »

En bon capitaine, c’est Samuel Audrain qui accueille notre reporter. À l’image du Tara, généreux et souriant, calme avant la tempête, il partage son enthousiasme pour les expéditions. Il nous explique l’histoire, la mission et la vie à bord de ce grand voilier, qui s’avère être un petit navire océanographique. La promiscuité, avec 16 personnes à bords : 5 ou 6 marins de marine marchande, 7 scientifiques, un correspondant de bord et un artiste…

Personnage :

Samuel Audrain, capitaine du Tara.

Chapitre 2 : Échantillonner la mer

« Le Tara n’a rien à voir avec les autres navires océanographiques. »

Le capitaine nous présente les installations techniques à bord du navire de recherche, qui servent à échantillonner la mer. La goélette est suivie par plusieurs stations marines, dont celle de Roscoff, où Sarah Romac est ingénieure d’étude. Arrivée dans le milieu maritime par hasard, elle est désormais spécialisée dans l’étude du plancton marin. Elle témoigne de la spécificité du bateau, où l’on a créé des cabines de laboratoires surmesure et de la vie de communauté à bord.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Samuel Audrain, capitaine du Tara.

Sarah Romac, ingénieure d’étude à la station marine de Roscoff.

Chapitre 3 : À table !

« Dans les huîtres que j’ai ouvertes, j’ai pu observer du polystyrène. »

Ce qui surprend quand on monte à bord du Tara, c’est l’optimisation de chaque espace et l’ambiance de voyage qui y règne. Le carré de vie, même à quai, donne le ton de la convivialité maritime. On s’y sent bien. C’est Sophie Bain, marin-cuisinière, qui y prépare les repas. Lorsqu’il n’y a pas d’escale durant un mois, il faut bien assurer les vivres : trucs et astuces.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Samuel Audrain, capitaine du Tara.

Sophie Bain, marin-cuisinière.

Chapitre 4 : Comprendre le microbiome

« On part pendant 21 mois pêcher des trucs invisibles. »

Microbiome : (n.m.) Ensemble des bactéries, virus et levures vivant dans un milieu déterminé. Ici, l’océan. C’est à la recherche de cette entité que va s’adonner l’équipage, durant deux ans. Essayer de comprendre comment ça marche, comment ça évolue. Si le Tara met les voiles le 12 décembre, ce n’est pas un hasard : il s’agit de l’anniversaire des cinq ans de l’accord de Paris. Comprendre les microbiomes est un devoir essentiel pour la prochaine décade.

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Expéditions.

Colombans de Vargas, biologiste marin, directeur de recherche CNRS à la station biologique de Roscoff et co-directeur de l’expédition Tara Océans.

Chapitre 5 : Lorient, port d’attache

« L’esprit de Tara est à Lorient. »

Le 12 décembre 2020, sur le quai du Pourquoi-Pas, au port de Lorient, il y a comme une brise. Un vent léger. Une émotion bien lorientaise quand se hissent les voiles du Tara… Le bateau repart à la dérive, pour 21 mois…

Personnages, dans l’ordre d’apparition :

Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Expéditions.

Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération.

Etienne Bourgeois, président de la Fondation Tara Océans.

L’auteur

Damien Tillard travaille pour Radio Balises, depuis qu’elle a commencé à émettre en 2017. Il fait aussi parti de, « La compagnie des ondes », à Lorient, où il a développé son appétence radiophonique, autour du documentaire et de la création sonore.

Date d’enregistrement :

Décembre 2020.

Lieu d’enregistrement :

Port de Lorient.