Projet REC-EMI

Pourquoi mettre en place cette étude ?

Cette étude part du constat d’une forte évolution de la demande sociétale faite aux radios associatives adhérentes à la CORLAB en matière d’éducation aux médias depuis quelques années. L’amplification de cette demande s’est traduite par une nouvelle organisation des activités au sein des radios. Si l’éducation aux médias à l’école fait l’objet de nombreuses recherches et est bien documentée, celle déployée dans d’autres espaces l’est moins, en particulier dans les sphères de l’action éducative et des médias. Il s’agit ainsi ici d’interroger et de documenter les actions socio-éducatives mises en oeuvre par les radios adhérentes à la CORLAB.

Le travail de recherche sera conduit selon deux modalités principales :

• Une instance de recherche collaborative et participative : les représentant·e·s de 10 radios seront réuni·e·s au sein d’un groupe de recherche, animé par l’équipe scientifique composée de chercheurs et chercheuses du CREAD et d’ASKORIA.
  
• Des enquêtes qualitatives : des actions d’éducation aux médias conduites par les radios associatives feront l’objet d’une enquête qualitative basée sur l’observation participante et la conduite d’entretiens de recherche. Cette démarche d’inspiration ethnographique consistera à interroger simultanément les différents niveaux de l’action : celui de l’institution commanditaire et financeuse, celui de la radio porteuse de l’action et celui du public bénéficiaire.

Et alors, ça va apporter quoi aux radios ce projet de recherche ?

Un impact à moyen terme afin de mieux définir et qualifier les actions socio-éducatives, développer de nouvelles propositions pédagogiques et cultiver l’interconnaissance entre radios.

 « Le rôle de la CORLAB c’est de proposer des espaces d’analyse de pratiques d’échanges de savoir-faire afin de monter en compétences », explique notre coordinateur Xavier Milliner. Et c’est bien dans ce contexte que s’insère cette étude. Il complète : « L’enjeu c’est de permettre aux radios de profiter de travaux universitaires et d’ouvrir leurs actions à l’observation pour mieux qualifier, expliquer et réfléchir aux modes d’action ».